26 septembre 2006
La rentrée
Avec un jour de retard parce qu'on tourne un peu au ralenti, j'attendais d'en voir plus pour me faire une première idée.
Les journées commencent à 8h, ce qui n'empêche pas les espagnols de sortir. Mais comment font-ils???
Donc, cours de 8 à 9h, puis pratique de 9h30 à 12h30, puis re-cours de 13 à 15h. Les volées sont divisées en 3: les cours sont donnés deux fois en castillan et une en valenciano, le parlé local. Les salles sont plus petites que chez nous, les profs n'ont pas de micro ce qui les rend difficiles à comprendre depuis le fond.
Lundi matin, gynéco-obstétrique, bouclé en une petite dizaine de minutes: bibliographie, pratique, examens. Je ne comprends ni n'entends bien le prof, dont le téléphone sonne deux fois durant ce petit laps de temps.
Petit café sur une terrasse avec les copines, puis direction bibliothèque pour attaquer le pavé de médecine interne: au programme fièvres d'origine infectieuse, ouch j'ai déjà oublié la microbio...
Petit pic-nic dans un parc, puis pédiatrie, avec une prof énergique et volubile! Que c'est dur de prendre des notes et d'écouter en même temps. M'enfin je comprends ce qui se dit, c'est déjà ça. On avait la dermato après, mais comme le prof n'a pas su faire sortir son powerpoint des entrailles du pc, reporté à je ne sais pas quand.
Bilan mitigé, même pas 50% des cours annoncés et mal à la tête.
Mardi, pas de cours en première heure :-) Petit dodo, puis espagnol et médecine interne à la maison.
Pédiatrie (l'ictère du nouveau-né, pour Ketouffe ;-) avec le poly de l'an dernier gentiment donné par guapaaa, bien plus facile de suivre comme ça, merci! ), puis orthopédie. Le prof est en retard, on en profite pour passer acheter des polycopiés. Le cours m'a l'air intéressant mais on survole un peu, difficile à dire en 40 mn.
J'ai 13 heures de cours théorique par semaine, tranquille. La pratique commence le 6 novembre et là on verra bien, je me réjouis mais j'appréhende, pour le moment je suis incapable de faire une anamnèse correcte. Et puis je cacherai des biscuits dans mes poches de blouse (puisqu'elles ne sont pas encore remplies comme celles des vrais médecins, profitons en) parce que je ne vois pas vraiment de pause repas dans l'histoire!
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